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Un ancien élève de la M.F.R. Sud-Charente nous fait part de son parcours et de son expérience professionnelle.

 

Entretien avec Alexis Cornuaud devenu meilleur apprenti charcutier-traiteur, réalisé par Dylan et Lucas, deux élèves de 4ème à la M.F.R.

 

    

« Combien d’années d’études faut-il pour devenir charcutier traiteur ?

– Ça dépend du niveau que l’on veut atteindre. On peut faire un CAP, puis passer par une mention complémentaire et obtenir ensuite un BP (brevet professionnel) en deux ans. Je suis resté un an à la MFR en 3ème. Aujourd’hui, je suis en 2ème année de C.A.P. charcutier-traiteur, en apprentissage, au CFA de Barbezieux. Je voudrais faire une mention complémentaire « traiteur » et terminer par un BP charcutier ou un CAP de boucher.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ?

Il ne faut pas avoir peur de se lever tôt, à 5 heures ou 6 heures du matin et il ne faut pas compter ses heures, non plus…Les avantages du métier, c’est que je travaille surtout les matins et que ça me libère les après-midis. J’ai aussi la chance de faire le marché de Victor Hugo à Angoulême le samedi et le dimanche matin. Ma satisfaction, c’est également de pouvoir faire plaisir au client en leur préparant quelque chose de bon !

Depuis quand te passionnes-tu pour ce métier ?

-Depuis tout petit, j’étais attiré par les métiers de bouche. J’ai vu des émissions à la télé mais c’est surtout les stages à la MFR qui ont été déclencheur et qui ont confirmé mon envie.

Quelle est ta spécialité culinaire ?

-Je peux vous parler de ce que j’ai fait au salon de l’agriculture : une galantine à base de morceaux maigres de poulet, de porc, nougats et de figues ; ça s’est bien passé mais à cause d’un souci technique (dû à la chambre de refroidissement), j’ai eu des problèmes avec la décoration du plat. J’ai fini 6ème mais j’aurais peut-être pu faire mieux sans cet incident.

Combien de concours as-tu remportés ?

J’ai réussi une première sélection au sein de ma classe en 2ème année de CAP. Puis, je suis arrivé premier de la compétition régionale, même si certains candidats avaient déjà un CAP et donc plus d’expérience que moi ! Enfin, comme je vous l’ai déjà dit,  j’ai terminé 6ème au concours national à Paris. Pour chaque compétition, on nous imposait un plat : le pâté « Grand-Mère ». A Paris, il fallait en plus réaliser une galantine.

Penses-tu ouvrir ton propre commerce ?

-Je n’y pense pas pour l’instant mais qui sait ? Un jour peut-être… »